Student Demands Canadian Studies Program Now

To the Editors:

Oberlin, now is the time to acknowledge all of your minorities, not just the trendy or visible ones. Of course I am appreciative of the steps we have taken to expand our curriculum to better represent the diversity of the community. In light of the addition of comparative American studies, I demand more recognition of Canadian issues.
I am an angry Canadian. As a senior politics major, my department teaches about Uzbekistan and Transjordan while ignoring my homeland. I will not say that my people is more deserving of study than any other, but as educated elites, you ought to become more aware of the undervalued society to the immediate north.
I am sick of being asked if I have seen the South Park movie. I am sick of being asked if Toronto is in Quebec. Most of all, I am sick of being told that my nationality is inferior. I am assaulted with the sort of intolerance that would engender a massive outcry were it directed towards another group. I come from a democracy with guaranteed health care for every citizen, gun control, and an electoral system that offers a broader party choice than the United States’. I am in Oberlin’s silent, invisible minority — but no longer.
I will not tolerate this abuse anymore, and neither should you. Canada has a government and a people that demand recognition. Our college is a special institution, one that takes pride in the diversity of its population and the diversity of its academic offerings. In this vein, I insist that we have the opportunity to study Canada and its culture. Oberlin, we need Canadian studies now.

Oberlin, c’est le temps pour parlez de vos minorités, et non pas seulement ceux qui sont chic et visible. Bien sure, je suis heureux qu’on a déja changer notre curriculum pour mieux resembler la diversité de notre population. Avec l’addition des études comparatives Americain, je demande plus de considération des intêrets Canadiens.
Je suis un Canadien qui est malheureux. Dans le département des sciences politiques, j’ai eu l’opportunité d’étudier l’Uzbekistan et le Transjordan, mais pas mon pays. Je ne pense pas que le Canada est plus important que d’autres pays. Je pense seulement que ceux entre vous qui vous appelles intelectuelles devraient apprendre quelque chose au sujêt de la société mal-compris à vôtre Nord.
Je n’aime pas être demandé si j’ai vu la filme South Park. Je n’aime pas être demandé si le Toronto est dans le Québec. Mais, premièrement je n’aime pas quand quelqu’un me dit que ma nationalité est inferieure. Si c’était dirigé envers une autre groupe, cette type d’intolérance encouragerai un mouvement en défence de celui qui a été insulté. Je viens d’une démocracie qui assure les services de santé pour toutes ces citoyennes; qui restricte la possession des armes et qui a une systéme électorale qui offre un choix plus grande que la système Americaine. Je suis dans une minorité silent et invisible, mais pas pour longtemps.
Je ne vais plus accepter cet abus. Le Canada a une gouvernement et une population unique. Nôtre université est spéciale. Nous sommes fière de notre diversité. Nous devrons avoir l’opportunité étudier la culture Canadienne. Nous avons besoin des etudes Canadiennes maintenant.

–Benjamin Holt
College senior

April 5
April 12

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